Blaziert, dont le nom viendrait soit du gascon blasier, qui désigne l'arbre de Judée, l'érable ou l'aulne, soit du latin Blasii ver, le temple de Blaise, appartenait au XIIIe siècle aux vicomtes de Lomagne.
C'est sans doute à cette époque que le village, tout proche du ruisseau de l'Auvignon, qui marquait la frontière entre la France et les territoires anglais, fut fortifié par le seigneur de Trencaléon.
Fortifications et donjon disparurent vraisemblablement après la Guerre de Cent ans. Les seuls témoins de cette époque demeurent quelques vestiges des murailles encore visibles çà et là, et le plan du village, dont les maisons sont séparées par la rue centrale qui reliait les deux portes fortifiées.
La population de la commune était bien sûr beaucoup plus importante à l'époque qu'aujourd'hui: bourg de près de 600 habitants au XVIIIe siècle, comportant trois églises, Blaziert en comptait encore 410 en 1859. Ils n'étaient déjà plus que 377 après la guerre de 1870, et seulement 131 en 2000, chiffre qui n'a que peu varié depuis.
(source: "Cent ans à Blaziert", Pierre Coueille,
Jean-Claude Peyrecave, Charley Tantet)
Extrait de la carte de Guyenne n 54 de 1771 de Daillé au 1/43200éme
la porte fortifiée Nord-Ouest (XIIIe), détruite en 1933.